Trois journées de réflexion et d’action organisées par ITECO et l'Institut Eco-Conseil pour explorer les liens entre les dynamiques coloniales et la crise climatique actuelle. Il a pour objectif de remettre en question les cadres traditionnels de compréhension de la crise environnementale, en adoptant une approche décoloniale. Pendant trois journées de réflexion et d’action, nous allons analyser comment les colonisations et les rapports de domination ont directement façonné l’anthropocène.

À travers des témoignages, analyses et animations, nous examinerons les impacts sociaux et environnementaux produits par ces systèmes de domination, en particulier dans les secteurs du textile, de l’extractivisme, de l’alimentation et de l’agriculture tout en mettant en lumière la façon dont ces dynamiques affectent de manière disproportionnée les pays du Sud et nourrissent les inégalités, y compris dans les réponses aux enjeux écologiques. Une approche décoloniale du genre viendra également enrichir nos échanges.

Les objectifs principaux de ce séminaire sont les suivants :

• Enrichir les connaissances des acteurs engagés sur les questions militantes écologiques et sociales,
  Participer à la décolonisation des perspectives environnementales actuelles,
• Renforcer la capacité d’action grâce à des outils et des pistes concrètes alliant les prismes environnementaux, sociaux et décoloniaux,
• Identifier et surmonter les freins structurels qui empêchent les changements de mentalité nécessaires face à la crise climatique
  
  Nous invitons particulièrement les animateur.trice.s en éducation à l’environnement, les éco-conseiller.e.s, les enseignant.e.s du secondaire, les médiateur.trice.s culturel.le.s et artistiques, les médiateur.trice.s sociaux, les fresqueur.ses, ainsi que les animateur.trice.s d’ONG et d’ASBL. Ce séminaire s’adresse également aux militant-e-s engagés sur les enjeux environnementaux et décoloniaux, aux citoyen-ne-s décoloniaux ou en voie de le devenir, ainsi qu’aux acteur.trice.s de la coopération au développement et à toute organisation ou citoyen.ne désireux.se de questionner et d’enrichir son approche des enjeux écologiques mondiaux.