Pourquoi les exportations mondiales de poulet sont-elles passées de deux millions de tonnes, en 1990, à sept millions et demi, quinze ans plus tard ? Pourquoi faire venir de l'autre bout du monde une substance animale dépecée, mélangée, réduite en pâtées, re-mélangée ? Qui peut prétendre que la souffrance et la mort à bon marché d'un désormais " non-animal " peut nourrir mieux l'être humain ? Au-delà de nos peurs, le constat de barbarie est clair et cinglant. Mais comment lutter ? En rivalisant de stupidité par l'implantation, chez nous, d'élevages intensifs de toute façon voués à l'échec ? Certainement pas !