Aujourd'hui, dans nos sociétés, l'argent est devenu une fin en soi, un bien à part entière, à accumuler si possible. A l'image du PIB, ce qui n'a pas de prix n'aurait pas de valeur. Comment redonner alors de la valeur à la rencontre de l'autre, à l'entraide, au réemploi, au partage ? Comment rendre à la monnaie sa fonction première d'échange ? Comment permettre aux personnes sans le sou, mais aux compétences multiples, d'accéder aux biens et services indispensables ? Les réponses s'appellent « SEL » en Belgique, « SOL » en France, « Banque de temps » en Italie, « Saber » au Brésil, « Fureai-Kippu » au Japon. On les appelle « monnaies complémentaires ». Cet ouvrage, au propos pointu mais à la lecture (relativement) facile, tente d'en faire le tour, de soulever les bonnes pratiques et les méthodes à suivre. Très fouillé, véritable référence sur la question.