Aller au contenu principal

Outil pédagogique

Un gars et son chien à la fin du monde

GARS CHIEN
Griz vit avec sa famille et ses chiens sur une île au large de l'Écosse. Ses premiers voisins sont à trois îles de là, et les suivants... si loin que ce ne sont sans doute plus des voisins. En fait, si Griz additionnait toutes les personnes croisées au cours de son existence, on pourrait à peine former une équipe de football. Car, une génération après la Castration, la Terre compte moins de dix mille habitants. Et pas beaucoup de chiens.
Alors, quand on lui vole un des siens, son sang ne fait qu'un tour.
Ainsi débute l'épopée de Griz au coeur des vestiges de notre civilisation laissée à l'abandon, avec pour seuls compagnons son autre chien, son journal et la nostalgie d'un monde entraperçu au travers des livres trouvés sur son chemin.
Avis et conseil d'utilisation

Cet ouvrage annoncé en 4e de couverture pour un public adultes, semble plutôt un roman d'aventures jeunesse, dès 14 ans, tant dans le propos que l'écriture (même si des adultes peuvent accrocher). Il se lit d'ailleurs aisément.
Il suit les aventures d'un jeune garçon dans un contexte de « fin du monde », qui part en bateau, puis à pied, à la recherche de son chien volé par une sorte de pirate. Il lui arrive plein d'aventures et quelques rencontres en cours de route. Il découvre le monde à peu près vidé de ses habitant·es (on ne sait pas pourquoi), des vestiges des temps passés (notre temps donc).
Pas évident de parler d'éducation à l'environnement à partir de ce roman, sauf les nécessaires compétences que ce garçon doit développer pour survivre à peu près tout seul au milieu de la nature et de lieux désertés par les humains... JvdB

"Un roman épique, où la veine postapocalyptique ne se décline pas en une énième tragédie liée à la survie, mais mène à une émouvante renaissance. (...) On restera longtemps, après avoir refermé de livre, avec une impression de bien-être, avec le sentiment d'un horizon qui se dégage, ce qui reste encore trop rare dans le genre de la littérature postapocalyptique." (Cédric Fabre pour Usbek & Rika )