Tout a commencé par un bonbon. En passant dans la rue Dici, monsieur Dubalai, de la rue Dacoté, a jeté l'emballage de son caramel mou sur le trottoir. Un peu plus tard, madame Prout-prout, qui vit aussi rue Dacoté, a descendu dans la rue Dici une chaise à trois pieds. La même journée au même endroit, monsieur Léger s'est débarrassé de son vieux frigo.
"J'ai tout vu!" a glapi une voisine depuis sa fenêtre. Si elle avait su ce qui allait se passer après, peut-être aurait-elle fait quelque chose, là, tout de suite.
Au bout d'un moment, les gens de la rue Dici ont décidé de réagir. La guerre des poubelles sauvages était déclarée.