Alors que l’extrême droite a souvent été décrite comme climatosceptique et hostile à toute politique écologique, souvent considérée à gauche de l’échiquier politique.
Pourtant, l’extrême droite a investi cette question depuis de nombreuses années en mettant en avant une vision identitaire des enjeux écologiques. En effet, on observe aujourd’hui l’émergence d’un discours « écologiste » au sein de certains de ses courants, souvent qualifié d’ « écofasciste ». Cette évolution interroge : l’écologie est-elle intrinsèquement de gauche, ou peut-elle aussi être réappropriée par l’extrême droite ?
Louis DROUSSIN, doctorant en sciences politiques à l’UNamur, abordera cette question à travers l’étude du Vlaams Belang, principal parti d’extrême droite en Belgique. Son travail révèle que, s’il reste largement climatosceptique, le Vlaams Belang développe également des éléments de discours écofascistes, où la protection de l’environnement est pensée au service exclusif des natifs et contre les populations racisées. Nous débattrons avec lui sur la manière de déconstruire ce récit et bâtir une alternative écologiste émancipatrice.
Nous aurons également le plaisir d’échanger avec Antoine DUBIAU, doctorant en géographie à l’Université de Genève. Dans son essai « Ecofascismes » (Ed. Grevis), il analyse l’appropriation par l’extrême droite des questions écologiques.
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