Chaque année, des milliers de décès génèrent des coûts financiers et environnementaux considérables. L’inhumation et la crémation sont aujourd’hui les seules pratiques autorisées, mais elles posent des questions écologiques : pollution de l’air et des sols, émissions massives de CO2, mauvaise décomposition des corps,etc.
Le compostage funéraire, déjà pratiqué et encadré ailleurs dans le monde (USA, Allemagne), offre une alternative durable. Pourtant, en Belgique, il n’est toujours pas autorisé, notamment par manque de cadre légal clair mais surtout à cause d’une réelle méconnaissance du sujet.
En Belgique, des tests menés par l’UCLouvain, portant sur la seule méthode d’humusation, n’ont pas été concluants. L’ASBL Compostez- moi ! plaide aujourd’hui pour l’étude d’autres techniques ayant faits leurs preuves, via la mise en place d’un projet pilote, encadré par une université, afin d’apporter de nouvelles données sur cette pratique, dans le but d’ouvrir à terme, la voie vers une légalisation.