Etudes - Analyses : ligne éditoriale

Pourquoi ?

Au RID, nous souhaitons faire évoluer les pratiques et réflexions en ErE vers une « éducation populaire à l’environnement », reliant les approches de l’éducation permanente et de l’ErE.
Nos analyses visent à valoriser les savoirs associatifs, issus du vécu et des questionnements des praticien·nes en ErE, en les croisant avec d’autres types de savoirs (académiques, populaires, etc.). 
Ces analyses doivent apporter un regard critique sur les pratiques en ErE, sur les discours véhiculés dans/par/sur le secteur, sur les contextes d’intervention en ErE, ainsi que sur les politiques publiques en la matière. 
Nous souhaitons intégrer davantage l’approche systémique et complexe dans ces pratiques et réflexions pour permettre aux praticien·nes de prendre du recul sur certains sujets. Nous entendons mettre en lumière les logiques qui sous-tendent les pratiques pédagogiques et les politiques publiques, en mettant ces pratiques en perspective avec d’autres types de savoirs et de formes d’apprentissages, et en questionnant les pratiques et politiques au regard des enjeux actuels du secteur. Cette mise en perspective tend à politiser en mettant en exergue des rapports de pouvoir existants en vue de participer à la conscientisation et à l’émancipation des publics.
Pour la personne qui nous lit, les analyses servent à élargir et/ou approfondir sa réflexion, sa compréhension et/ou questionner sa pratique. Elles doivent devenir de véritables soutiens à la réflexion (politique, pédagogique et critique) et à l’action de terrain.

Quoi ?

Par nos analyses, nous souhaitons relier les savoirs et questionnements issus du secteur de l’ErE et des pratiques « de terrain » avec les enjeux socio-écologiques actuels au travers d’un argumentaire réflexif. Nous développons des analyses qui permettent une lecture critique de ces derniers dans l’optique de conscientiser, de politiser, de permettre l’émancipation de nos publics et de contribuer à la réflexivité autocritique du secteur de l’ErE.  Contrairement aux savoirs académiques, le savoir produit dans nos analyses assume sa subjectivité et son ancrage dans les pratiques des acteur·rices de l’ErE, avec une approche systémique et en invitant à la mise en action. 
Les sujets choisis doivent être inspirants, innovants et utiles aux réflexions des acteurs de l’ErE.

Thématiques prioritaires

Elles s’ancrent dans les préoccupations du secteur, tant au niveau de la compréhension des enjeux politiques qui le concerne, qu’au niveau des pratiques pédagogiques (regard critique, soutien à la réflexion…). Avec comme fil rouge l’approche complexe* et la volonté de travailler les thèmes en profondeur en les liant à d’autres réalisations/projets menés par le RID (cf. en 2024-25 : Évaluation, santé, climat…).
*Nous avons identifié des clés pédagogiques pour une approche complexe : 1) varier les approches pédagogiques, 2) mise en action individuelle et collective, 3) approche systémique (relier enjeux sociaux, économiques et environnementaux) 4) pensée éthique, politique et critique, 5) posture d’humilité, 6) cadre sécurisant (notamment en lien avec la prise en compte des émotions). Voir notamment notre outil Complexi’clés produit en 2018.

Pour qui ?

Les acteurs de l’ErE sont le public prioritaire de nos analyses (principalement les animateurs et formateurs issus de nos associations membres), et plus largement les acteurs de l’éducation intéressés par ces questions.

Comment ?

Elles doivent développer le point de vue singulier du RID en s’appuyant idéalement à la fois sur des apports de références théoriques (issues de la littérature scientifique ou de livres) avec des pratiques et réflexions de praticien·nes (interview, analyse d’un évènement, enquête…). Les analyses doivent comporter une écriture pointue mais en la gardant vivante et dynamique pour éviter d’être trop jargonnante, rébarbative ou complexe. Les analyses doivent être accessibles à tout un chacun sans demander un niveau de connaissance ou d’éducation élevé.  
Les sujets d’analyses devront être soumis par un membre de l’équipe ou un partenaire du Réseau IDée (membre, collaborateur externe…), à un comité éditorial (actuellement composé du directeur et du référent « analyses »), au travers d’une fiche de soumission avant d’être validée (ou non) par celui-ci. 
Notons que la réalisation d’études, moins fréquente, entre également au sein de cette ligne éditoriale.