Dans le cadre des printemps écocitoyens : Du monde d’aujourd’hui au monde souhaitable de demain, des constats actuels à l’avenir désirable, 5 journées pour s’arrêter, réfléchir ensemble et élaborer nos stratégies d’actions, individuelles et collectives. 

Partie 1 : les émotions Les constats sur le monde actuel génèrent leur lot d’émotions, souvent fortes. Rage, désespoir, anxiété, découragement, cynisme… mais aussi engagement, détermination, désir… Quand elles s’invitent dans les publics et groupes que nous animons ou guidons, comment faire de ces émotions une source d’enrichissement plutôt que de division ? Etymologiquement, l’émotion, c’est « ce qui nous met en mouvement ». Voyons comment les neurosciences nous proposent d’en faire des moteurs plutôt que des freins à la mise en action. Ouvrons notre boite à outils d’animateur.truice.s/formateur.trice.s pour y activer quelques méthodes d’écoute, de reformulation, de gestion de groupe et de débats. 

Partie 2 : le discours Dans nos discours en tant qu’acteur.trice de sensibilisation, les mots utilisés ne sont pas neutres. Ils renvoient à des choix, à des cadres d’interprétation, à des dimensions insoupçonnées dont notre cerveau a tôt fait de s’emparer pour fournir une lecture du monde et orienter nos actions de manière non consciente. Les mots peuvent inviter à comprendre, à se mobiliser, à entrer en action. Ils peuvent aussi semer le doute et inviter davantage à l’insouciance, engendrer l’inertie, l’apathie. Par une approche cognitive du langage que nous utilisons auprès de nos publics sur les enjeux environnementaux, nous analyserons comment le choix de nos mots et les manières de faire passer nos messages peuvent jouer un rôle prépondérant dans la mobilisation de nos publics.