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LES TRACES
Ces mardis 23 février et 2 mars 2021 étaient l’occasion pour une trentaine d’associations d’ErE en Région bruxelloise (et aussi wallonnes) de se retrouver, en visio-conférence, autour du thème “Sortir en milieu urbain : entre nature et pavés”.
Deux matinées de partage rehaussées par la présence d’écoles engagées dans l’école du dehors, de communes, d’associations d’ErE, d’associations culturelles, sans oublier les administrations bruxelloises de l’environnement et de la mobilité. Découvrez leurs témoignages et les multiples facettes pédagogiques, parfois insoupçonnées, du dehors. Inspirant !
1. Sortir en milieu urbain, côté nature
Merci à notre « Kroll du jour », Natacha Sensique, qui a réalisé ces dessins.
Christophe Vermonden, de Bruxelles Environnement :
Muriel Morand, de l’association suisse Silviva, à l’origine du livre « L’école à ciel ouvert » :
Laurence Masset et Isabelle Vermeir, de l’association Tournesol
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- Extrait : "Les enfants arrivent avec une énergie débordante, une méconnaissance des milieux naturels et une inquiétude à l’idée d’aller dans la nature. C'est important de d’abord leur permettre de se défouler, prendre du plaisir…"
Marie Belina/Brindille, animatrice et formatrice indépendante : « École à ciel et livres ouverts en maternelle : paires, contraires et contrastes »
- Télécharger la prise de notes
- Extrait : “Dans un contexte semi-urbain (ou même forestier), j’utilise énormément le yoga pour les rendre disponibles et réceptifs aux expériences que je leur propose de vivre”
Dominique Brodkom, enseignante primaire à Saint-Josse (école de la Sagesse Philomène, rue Potagère)
- Télécharger la prise de notes
- Extrait : “De tout ce que j’avais prévu, je n’ai rien fait, car les enfants avaient simplement besoin de courir, de sortir (surtout dans ce contexte Covid). Ce fut une bouffée d’air frais. Cela a renforcé la cohésion de la classe. (...) On apprend à lâcher prise”
Laurence Masset et Isabelle Vermeir de Tournesol :
- Telecharger la prise de notes “Apprendre dans la nature par la lorgnette”
- Extrait : quelques témoignages d’élèves de 5e secondaire : “Ce que j'estime avoir appris ? écrire debout ; faire un graphique avec du bois et des marrons ; savoir faire schéma de la mitose ; qu’on peut manger des châtaignes sans les faire cuire; le rat sait nager. Ce que j’estime ne pas avoir appris ? les matières qu'on devait voir ; j’étais trop distraite/déconcentrée ; je n’ai pas appris à m'adapter correctement (dehors) pour savoir prendre des notes ; j’ai eu du mal à suivre le cours de philo parce qu’il faisait froid.”
2. Sortir en milieu urbain, côté pavés
Lore Vantomme, experte mobilité scolaire pour la cellule « Mobility Management et Sensibilisation » nous présente la campagne « Vivre et bouger à Bruxelles »?
Extraite de sa présentation, cette image compare les taux d'oxygène présents dans le cerveau après soit un déplacement en voiture (image de gauche), soit à pied (image de droite). Se déplacer à pied, par exemple pour se rendre à l’école, profite donc au cerveau, qui, mieux oxygéné, intègre plus facilement les apprentissages !
Celle-ci montre également qu’ un enfant qui se déplace à pied aiguise son sens de l’observation et perçoit son environnement de manière plus détaillée, comme le montre le dessin de droite.
Emeline De Bouver, de Ecotopie, Caroline Leterme et Christine Acheroy du CERE nous proposent de réfléchir ensemble aux raisons qui nous poussent à emmener nos publics dehors en ville et aux freins qui nous en empêchent. « Quel(s) sens pour des pratiques éducatives ancrées dans le territoire ? »
Dimitri Piron, de l’association Tous à Pied, dont la mission est de développer la culture de la marche utilitaire et de loisir :
Samuel Demont, animateur chez Empreintes asbl présente « Mon quartier m’enracine », un projet mené sur deux années auprès d’enfants issus de milieux précarisés, avec la complicité d’une AMO :
Florence Gillet de chez Coren asbl présente « Move in the city », une campagne subventionnée depuis 5 ans par Bruxelles Mobilité, à l’attention des élèves du secondaire (3e, 4e et 5e) à Bruxelles. À travers 10 à 12 périodes de cours, de janvier à avril, elle démarre en classe, dans le quartier de l’école, puis dans toute la ville.
Dominique Brodkom, enseignante primaire à Saint-Josse : « Sortir côté pavés », Accompagne trois classes de 2e primaire en école du dehors (> lire aussi les notes de la première matinée)
Anne Versailles et ses projets géo-poétiques : « Carte bavarde des Cités Jardins », « Des balais supersoniques », « J’ai marché dans la ville ».
« Les classes urbaines », présentées Carla Fontes, répondent à la fois au besoin de La Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek d’inscrire le projet au sein des écoles de Molenbeek et d’autre part au souhait des directions et du corps enseignant de pouvoir sortir de l’école et vivre une expérience artistique avec les enfants.